quinta-feira, 4 de julho de 2013

Les écrits d'Elisabeth de la Trinité

Les écrits d'Elisabeth
Ensemble des écrits

d'Elisabeth de la Trinité

les traités spirituels



Correspondance
342 lettres (entre 1882 et novembre 1906)
Ecrits intimes
- Un fragment de son Journal (du 30 janvier 1899 au 27 janvier 1900)
- 17 Notes intimes
Traités spirituels
- le Ciel dans la foi (première moitié d'août 1906) lire
- Dernière retraite  (seconde quinzaine d'août 1906) lire
- La grandeur de notre vocation  (vers le 9 septembre 1906) lire
- "Laisse-toi aimer"  (derniers jours d'octobre 1906) lire
Poésies
125 Poésies
Le texte des traités spirituels d'Élisabeth figure sur ce site avec l'aimable autorisation des éditions du Cerf.
La "version livre" qu'elles proposent est enrichie d'introductions et de notes : Élisabeth de la Trinité, œuvres complètes, édition critique réalisée par le Père Conrad De Meester, carme.
Le ciel dans la foi


Voilà la vie de la carmélite : c'est avant tout une contemplative, une autre Madeleine que rien ne doit distraire de l'Unique nécessaire

La vie d'Elisabeth Bibliographie
Elisabeth héritière

et pierre de fondation

La tradition du Carmel


L'Ordre du Carmel

Lorsqu’elle entre au Carmel le 2 août 1901, Élisabeth connaît déjà la spiritualité carmélitaine qu’elle a rencontrée en lisant Thérèse d’Avila - en particulier le Chemin de perfection – et dont elle a vécu tout en étant encore hors des murs du Monastère. Ne prie-t-elle pas ainsi Thérèse :

Mais, vous le savez, toutes vos filles
Ne sont point derrière cette grille.
Daignez donc intercéder au Ciel
Pour les postulantes du Carmel.
P 72 – 15 octobre 1899

Quelques jours après son entrée, à l’occasion d’un questionnaire récréatif au noviciat, elle donne ces réponses :

D. Quel est selon vous l'idéal de la sainteté ? - R. Vivre d'amour
D. Quel est le moyen le plus rapide pour y parvenir ?- R. Se faire toute petite, se livrer sans retour.
D. Quelle est la sainte que vous préférez et pourquoi ?- R. Notre sainte Mère Thérèse, parce qu'elle mourut d'amour.
D. Quel point de la règle préférez-vous ?- R. Le silence.
D. Avez-vous de grands désirs du Ciel ?- R. J'en ai parfois la nostalgie, mais, sauf la vision, je le possède au plus intime mon âme.
D. Quelles dispositions voudriez-vous avoir à la mort ?- R. Je voudrais mourir en aimant, et tomber ainsi dans les bras de celui que j'aime.
D. Un genre de martyre vous plairait-il davantage ?- R. Je les aime tous, surtout celui de l'amour.

Ce questionnaire permet de se rendre compte non seulement de la connaissance qu’a Élisabeth de la tradition du Carmel : la Règle, Sainte Thérèse d’Avila, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus ; mais aussi et surtout de la lumière qu’elle y trouve: l’héritage du Carmel, c’est l’amour, un amour qui rayonne l’amour de Dieu et l’amour du prochain.

Aimer, c'est être apostolique,
Zéler l'honneur du Dieu vivant.
C'est vraiment l'héritage antique
Que nous laissait le grand voyant,
Recueilli par sainte Thérèse
Qui nous le léguait à son tour.
Le Carmel devint la fournaise,
Le foyer du divin Amour.
Nos saints l'avaient si bien compris...
Comme ils incendiaient les âmes !
Tout en eux donnait Jésus-Christ
En rayonnant ses vives flammes.
Mes Sœurs, soyons en vérité
Apôtres de la Charité.
P 94 – pour le 29 juillet 1905

Elisabeth, héritière
C’est donc dans cette lumière qu’Élisabeth relit la tradition du Carmel lorsqu’elle en parle à Germaine de Gemeaux, une jeune fille de ses amies qui pense un moment entrer au Carmel, ou à un novice carme.

A Germaine elle écrit

Voilà toute la vie du Carmel, vivre en Lui ; alors, tous les sacrifices, toutes les immolations deviennent divins, l'âme à travers tout voit Celui qu'elle aime et tout la porte à Lui : c'est un cœur à cœur continuel ! Vous voyez que déjà vous pouvez être carmélite par l'âme. Aimez le silence, l'oraison, car c'est l'essence de la vie du Carmel. Demandez à la Reine du Carmel, notre Mère, de vous apprendre à adorer Jésus dans des recueillements profonds ; elle aime tant ses filles du Carmel, son ordre privilégié, et c'est elle notre première patronne. Priez aussi notre séraphique Mère sainte Thérèse, elle a tant aimé, elle est morte d'amour ! Demandez-lui sa passion pour Dieu, pour les âmes, car la carmélite doit être apostolique : toutes ses prières, tous ses sacrifices tendent à cela ! Connaissez-vous saint Jean de la Croix ? C'est notre Père, il a été si loin dans les profondeurs de la Divinité ! Avant lui, j'aurais dû vous parler de saint Elie, notre premier Père, vous voyez que notre ordre est bien ancien puisqu'il remonte jusqu'aux prophètes. Ah, je voudrais pouvoir chanter toutes ses gloires !

« Etre épouse », épouse du Carmel, c'est avoir le cœur brûlé d'Elie, le cœur transpercé de Thérèse, sa « véritable épouse », parce qu'elle zèle son honneur Notes intimes n° 13

Aimons notre Carmel, il est incomparable ! Quant à la Règle, ma petite Germaine, vous verrez un jour comme elle est belle, vivez-en déjà l'esprit ! L 136 – du 14 septembre 1902

Voilà la vie de la carmélite : c'est avant tout une contemplative, une autre Madeleine que rien ne doit distraire de l'Unique nécessaire.L 164 à Germaine de Gemeaux 20 mai 1903

Au novice carme elle dit :

Je rends grâce à Celui qui a bien voulu nous unir si étroitement en Lui, et le remercie de vous avoir saisi par sa droite pour vous conduire sur la montagne du Carmel, tout irradiée des rayons mêmes du Soleil de justice. C'est là, à la suite de notre sainte Mère Thérèse et de tous nos saints, que nos deux âmes, que le divin Maître a consommées en Lui, doivent se transformer en cette louange de gloire dont parle saint Paul. « Je brûle de zèle pour le Seigneur Dieu des armées », ce fut la devise de tous nos saints ; elle fit de notre sainte Mère une victime de charité, comme nous le chantons dans son bel Office. Il me semble que si le bon Dieu me laisse encore sur la terre, c'est pour que je sois aussi cette victime d'amour, toute jalouse de son honneur. Voulez-vous obtenir à votre sœur de réaliser pleinement ce programme divin ; comme vous, elle a un grand désir de devenir une sainte pour donner toute gloire à son Maître adoré ! Saint Paul, dont je lis beaucoup les magnifiques épîtres, dit que « Dieu nous a élus en Lui avant la création, pour que nous soyons immaculés et saints en sa présence, dans la charité ». Vivre en la présence de Dieu, n'est-ce pas un héritage que saint élie a légué aux enfants du Carmel, lui qui, dans l'ardeur de sa foi, s'écriait : « Il est vivant, le Seigneur Dieu, en présence duquel je suis. » Si vous voulez, nos âmes, franchissant l'espace, se retrouveront pour chanter à l'unisson cette grande devise de notre Père; nous lui demanderons, le jour de sa fête, ce don d'oraison qui est l'essence de la vie du Carmel, ce cœur à cœur qui ne cesse jamais, parce que, quand on aime, on n'est plus à soi, mais à l'objet aimé, et l'on vit plus en lui qu'en soi même. Saint Jean de la Croix, notre bienheureux Père, a écrit là-dessus des pages divines, dans son Cantique et sa Vive Flamme d'amour ; ce cher livre fait la joie de mon âme, qui y trouve une nourriture toute substantielle. Je pense avec bonheur que les portes du noviciat se sont ouvertes pour vous, et je demande à la Reine du Carmel de vous donner le double esprit de notre cher et saint Ordre: l'esprit d'oraison et de pénitence; car, pour vivre continuellement en contact avec Dieu, il faut être entièrement sacrifié et immolé. Ayons l'ardeur de nos saints pour la souffrance et, surtout, sachons prouver à Dieu notre amour par la fidélité à notre sainte Règle ; ayons pour elle une sainte passion; si nous la gardons, elle nous gardera et fera de nous des saints, c'est-à-dire des âmes telles que les voulait notre séraphique Mère, pouvant servir à Dieu et à son église.L 299 à un novice carme – vers le 17 juillet 1906
Les carmélites martyres de Compiègne seront béatifiées en 1906. Nous sommes dans le contexte de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Elisabeth écrit dans une poésie en 1905 :

Aimer, c'est rendre témoignage
A notre Christ, à notre Roi ;
Et donner notre vie en gage
Pour mieux affirmer notre foi.
Comme nos seize Bienheureuses,
Puissions-nous verser notre sang
Chantant en nos âmes joyeuses
Un hymne tout reconnaissant.
La Vérité, parlant un jour
Dit cette parole suprême
« La plus grande preuve d'amour
C'est mourir pour Celui qu'on aime. »
P 94 - pour le 29 juillet 1905
Se livrant à l’Amour, Elisabeth est devenue à son tour un maillon de la Tradition qu’elle contribue à porter jusqu’à nous.


Elisabeth : pierre de fondation

Très nombreux sont les témoignages de tous ceux qui, à travers le monde, se sont laissés attirer par elle, sortant d’eux-mêmes pour adhérer à Dieu et rester dans ce silence du dedans qui permet à Dieu de s’imprimer en eux, de les transformer en Lui...
Ce fut le cas de Sainte Thérèse de Jésus (Teresinha de los Andes) – carmélite et première sainte chilienne)

Je lis Élisabeth de la Trinité. Elle m'enchante. Son âme est semblable à la mienne. Bien qu'elle fût une sainte, je l'imiterai et je serai sainte. Je veux vivre avec Jésus dans l'intime de mon âme. Je veux le défendre contre ses ennemis. Je veux vivre une vie de ciel, comme le dit Élisabeth, en étant une louange de gloire : 1) en vivant d'une vie divine. En aimant Dieu d'un pur amour. En me livrant à lui sans réserve. En vivant dans une communion intime avec l'époux de mon âme ; 2) en accomplissant en tout la volonté de Dieu. Comment ? En accomplissant à chaque instant mon devoir avec joie. Rien ne doit me troubler. Tout doit être paix, comme est celle qui inonde les anges dans le ciel ; 3) en vivant dans le silence, car ainsi l'Esprit Saint tirera de moi des sons harmonieux et le Père, avec l'Esprit, formeront en moi l'image du Verbe ; 4) en souffrant puisque le Christ a souffert toute sa vie et qu'il fut louange de gloire de son Père. Je souffrirai avec joie pour mes péchés et pour les pécheurs ; 5) en vivant une vie de foi. En regardant tout du point de vue surnaturel. En reflétant le Christ dans toutes mes actions, comme le ferait un miroir ; 6) en vivant en continuelle action de grâces que nos pensées, nos désirs et nos actes soient une perpétuelle action de grâces ; 7) en vivant une continuelle adoration, comme le font les anges, répétant Sanctus, sanctus, etc. Et puisque nous ne pouvons être constamment en prière, renouveler, au moins avant chaque exercice, notre intention ; et ainsi nous serons une louange de gloire et nous vivrons une vie de ciel. Bien plus, nous devons nous encourager à avoir un zèle plus grand pour la gloire divine.Thérèse de Jésus, des Andes – Journal, 15 juillet 1917
Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) a lu aussi Élisabeth. Si elle évoque sa spiritualité dans son livre Prière de l'église, on retrouve la trace d'Élisabeth dans la dernière "pièce récréative" intitulée Saint Michel que Thérèse-Bénédicte a écrite deux mois avant son arrestation Le thème central de la pièce tourne autour de la paix, une paix que l'on ne peut atteindre que dans le profond du cœur. Le dialogue met en scène Saint Michel qui présente les témoignages de saint Etienne de Hongrie et de saint Alphonse de Ligori puis trois figures carmélitaines : Élisabeth de la Trinité, sœur Myriam de Jésus Crucifié et saint Jean de la Croix. Voici la réplique d'Élisabeth :


Connaissez-vous la petite sœur
qui dans son cœur
A bâti un temple pour la Trinité
Et ne voulait jamais quitter ce temple ?
Mais pensez : « la maison du pain »
était son nom !
Nous portons la Trinité en notre cœur ;
Lorsque nous sommes nourris avec le pain vivant
Descendu du ciel ;
Notre cœur est un avec le Sacré Cœur,
Le vrai temple de la Sainte Trinité.
Savez-vous où j'ai appris cette sagesse ?
Je la trouvai dans le cœur de notre Mère,
Le cœur pur de la Vierge immaculée.
Car ce cœur ne s'est jamais éloigné
Du divin Cœur, le Cœur de son Enfant bien-aimé.
C'est pourquoi il fut toujours un avec la Trinité
Et reposa dans une paix inaltérable.

Demandons cette force de l'amour qui brûlait dans le cœur de nos bienheureuses afin que nous aussi soyons martyres de cet amour comme notre sainte Mère Thérèse.

sexta-feira, 7 de setembro de 2012

SANTOS DO CARMELO


Dossiers Carmelitains
Bienheureuse Elie de Saint Clément
Bienheureuse Elie de Saint Clément
Bienheureuse Elisabeth de la Trinité
Bienheureuse Mariam de Jésus-Crucifié
Bienheureuse Marie-Thérèse de la Croix
Bienheureuse Marie Candide de l'Eucharistie
Bienheureuse Marie Candide de l'Eucharistie
Bienheureuse Marie de l'Incarnation
Bienheureux Ange Paoli
Bienheureux Cyriaque-Elie Chavara
Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph Palau y Quer
Bienheureux Nuno Alvares Pereira
Frère Laurent de la Résurrection
La Servante de Dieu Carmen de Sojo
La servante de Dieu Lucie Dos Santos
La servante de Dieu Madeleine Morice
Le Père Jacques de Jésus
Le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
Les 16 Bienheureuses Carmélites de Compiègne
Les Bienheureuses carmélites Martyres de Guadalajara
Saint Albert de Trapani
Saint Anastase de Perse
Sainte Edith Stein
Sainte Maravillas de Jésus
Sainte Maravillas de Jésus 2
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Sainte Thérèse de Los Andes
Saint Simon Stock
Vénérable Anne de Jésus
Vénérable Benigno de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Vénérable Marguerite du Saint Sacrement

Bienheureux et Bienheureuses
Bienheureuse Agnès de Jésus de Langeac
Bienheureuse Anne Catherine Emmerich
Bienheureuse Hidegard Burjan
Bienheureuse Jeanne-Emilie de Villeneuve
Bienheureuse Marie-Louise Elisabeth de Molé
Bienheureuse Marie de Jésus Deluil Martiny
Bienheureuse Marie du Divin Cœur
Bienheureuse Marta Wiecka
Bienheureuse Sara Salkahazi
Bienheureuse Teresa de Calcutta
Bienheureux Alain de Solminihac
Bienheureux Alain de Solminihac 2
Bienheureux Aloïs Stepinac
Bienheureux Antoine Chevrier
Bienheureux Charles 1er d'Autriche
Bienheureux Charles 1er d'Autriche 02
Bienheureux Charles 1er d'Autriche 03
Bienheureux Charles 1er d'Autriche 03 SUITE
Bienheureux Columba Marmion
Bienheureux Cyprien Tansi
Bienheureux César de Bus
Bienheureux Daniel Brottier
Bienheureux Edouard Poppe
Bienheureux Estephan Nehme
Bienheureux Fra Angelico
Bienheureux Gimenez Malla
Bienheureux Gomidas Keumurdjian
Bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade
Bienheureux Guillaume Joseph Chaminade
Bienheureux Henri Suso
Bienheureux Hyacinthe-Marie-Cormier
Bienheureux Jacques Alberione
Bienheureux Jean Joseph Rateau
Bienheureux Jean XXIII
Bienheureux Joseph Kowalski
Bienheureux Laszo Batthyani-Strattman
Bienheureux Léonide Fedorov
Bienheureux Manuel Gonzalez Garcia
Bienheureux Michel le Nobletz
Bienheureux Niels Stensen
Bienheureux Nikolaus Gross
Bienheureux Paul Giustiniani
Bienheureux Peter To Rot
Bienheureux Peter To Rot 2
Bienheureux Pierre-Adrien Toulorge
Bienheureux Pierre-Adrien Toulorge 2
Bienheureux Pierre de Luxembourg
Bienheureux Raphaël-Louis Rafiringa
Bienheureux Raphaël-Louis Rafiringa 2
Bienheureux Richard Gwynn
Bienheureux Robert d'Arbrissel
Bienheureux Urbain V
Bienheureux Vasyl Velyckovskyi
La Bienheureuse Aleth de Fontaine
La Bienheureuse Marguerite Rutan
La Bienheureuse Marguerite Rutan 2
La Bienheureuse Marguerite Rutan 3
La Bienheureuse Marguerite Rutan 4
La Bienheureuse Marguerite Rutan 5
La Bienheureuse Marguerite Rutan 6
Le Bienheureux Dieu Michel Sopocko
Le Bienheureux Marie-Jean Joseph Lataste
Le Bienheureux Michel Sopocko 02
Le Bienheureux Paul Giustiniani 2e partie
Le Bienheureux Paul Giustiniani 3e partie
Les 108 Bienheureux Martyrs de Pologne
Les 498 Bienheureux Martyrs Espagnols
Les Bienheureux Luigi et Maria Beltrame-Quattrocchi
Les Bienheureux Martyrs de Podlasie

Bienheureux Louis et Zélie Martin
Actualité de la Béatification des Parents Martin
Bienheureuse Zélie Martin
Bienheureux Louis et Zélie Martin
Bienheureux Louis Martin
Bienheureux Louis Martin 02
Béatification de Louis et de Zélie Martin
Homélie de la Messe de Béatification de Louis et Zélie Martin
Le Charme humain de la Sainteté Chrétienne
Le couple Martin, une auréole pour deux
Les Bienheureux de Lisieux
Les Martin, une famille qui nous parle
Les parents Martin, un parcours de sainteté qui transmet la foi
Neuvaine aux Vénérables Louis et Zélie Matin
Page d'accueil Section Louis et Zélie Martin
Prière pour obtenir des grâces par l'intercession de Louis et de Zélie Martin
Sanctifier sa faiblesse avec Thérèse de Lisieux
Thérèse parle de ses parents et de sa famille 2
Thérèse parle de ses parents et de sa famille 3
Thérèse parle de ses parents et de sa famille 4
Thérèse parle des ses parents et de sa famille 1
Vidéo sur la Béatification de Louis et de Zélie Martin
Vénérables Louis et Zélie Martin
Vénérables Louis et Zélie Martin 02
Vénérables Louis et Zélie Martin 03
« Une vie de travail et d’amour, non sans épreuves »

sábado, 15 de outubro de 2011

SANTA TERESA DE ÁVILA

15 de octubre
Santa Teresa de Ávila
Virgen y doctora de la Iglesia
Nace Teresa en Ávila el 28 de marzo de 1515. A los dieciocho años, entra en el Carmelo. A los cuarenta y cinco años, para responder a las gracias extraordinarias del Señor, emprende una nueva vida cuya divisa será: «O sufrir o morir». Es entonces cuando funda el convento de San José de Ávila, primero de los quince Carmelos que establecerá en España. Con san Juan de la Cruz, introdujo la gran reforma carmelitana. Sus escritos son un modelo seguro en los caminos de la plegaria y de la perfección. Murió en Alba de Tormes, al anochecer del 4 de octubre de 1582. Pablo VI la declaró doctora de la Iglesia el 27 de septiembre de 1970.

Acordémonos del amor de Cristo
Del Libro de su vida, de santa Teresa de Ávila, virgen y doctora de la Iglesia
Con tan buen amigo presente –nuestro Señor Jesucris­to–, con tan buen capitán, que se puso en lo primero en el padecer, todo se puede sufrir. Él ayuda y da esfuerzo, nunca falta, es amigo verdadero. Y veo yo claro, y he visto después, que para contentar a Dios y que nos haga grandes mercedes quiere que sea por manos de esta Hu­manidad sacratísima, en quien dijo su Majestad se deleita.
Muy muchas veces lo he visto por experiencia; hámelo dicho el Señor. He visto claro que por esta puerta hemos de entrar, si queremos nos muestre la soberana Majes­tad grandes secretos. Así que no queramos otro camino, aunque estemos en la cumbre de contemplación; por aquí vamos seguros. Este Señor nuestro es por quien nos vie­nen todos los bienes. Él lo enseñará; mirando su vida, es el mejor dechado.¿Qué más queremos que un tan buen amigo al lado, que no nos dejará en los trabajos y tribulaciones, como hacen los del mundo? Bienaventurado quien de verdad le amare y siempre le trajere cabe de sí. Miremos al glorioso san Pablo, que no parece se le caía de la boca siempre Jesús­, como quien le tenía bien en el corazón. Yo he mirado con cuidado, después que esto he entendido, de algunos santos, grandes contemplativos, y no iban por otro camino: san Francisco, san Antonio de Padua, san Bernardo, santa Catalina de Siena.Con libertad se ha de andar en este camino, puestos en las manos de Dios; si su Majestad nos quisiere subir a ser de los de su cámara y secreto, ir de buena gana.Siempre que se piense de Cristo, nos acordemos del amor con que nos hizo tantas mercedes y cuán grande nos le mostró Dios en darnos tal prenda del que nos tiene: que amor saca amor. Procuremos ir mirando esto siempre y despertándonos para amar, porque, si una vez nos hace el Señor merced que se nos imprima en el corazón de este amor, sernos ha todo fácil, y obraremos muy en breve y muy sin trabajo.
O bien:
Necesidad de la oración
Del Libro de su vida, de santa Teresa de Ávila, virgen y doctora de la Iglesia
No sin causa he ponderado tanto este tiempo de mi vida, que bien veo no dará a nadie gusto ver cosa tan ruin, que cierto querría me aborreciesen los que esto leyesen de ver un alma tan pertinaz e ingrata con quien tantas mercedes le ha hecho; y quisiera tener licencia para decir las muchas veces que en este tiempo falté a Dios.Por no estar arrimada a esta fuerte columna de la oración, pasé este mar tempestuoso casi veinte años con estas caídas. Y con levantarme y mal –pues tornaba a caer– y en vida tan baja de perfección, que ningún caso casi hacía de pecados veniales, y los mortales, aunque los temía, no como había de ser, pues no me apartaba de los peligros, sé decir que es una de las vidas penosas que me parece se puede imaginar; porque ni yo gozaba de Dios, ni traía contento en el mundo. Cuando estaba en el contentos del mundo, en acordarme de lo que debía a Dios era con pena; cuando estaba con Dios, las aficiones del mundo me desosegaban. Ello es una guerra tan penosa que no sé cómo un mes la pude sufrir, cuanto más tantos años.Con todo, veo claro la gran misericordia que el Señor hizo conmigo, ya que había de tratar en el mundo, que tuviese ánimo para tener oración; digo ánimo, porque no sé yo para qué cosa, de cuantas hay en él, es menester ma­yor que tratar traición al rey, y saber que lo sabe, y nunca se le quitar de delante; porque, puesto que siempre estamos delante de Dios, paréceme a mí es de otra manera los que tratan de oración, porque están viendo que los mira; que los demás podrá ser estén algunos días que aun no se acuerden que los ve Dios.Verdad es que, en estos años, hubo muchos meses –y o alguna vez año– que me guardaba de ofender al Señor y me daba mucho a la oración, y hacía algunas y hartas diligencias para no le venir a ofender. Porque va todo lo que escribo dicho con toda verdad, trato ahora esto.Mas acuérdaseme poco de estos días buenos, y ansí debían ser pocos y muchos de los ruines. Ratos grandes de oración pocos días se pasaban sin tenerlos, si no era estar muy mala y muy ocupada. Cuando estaba mala, estaba mejor con Dios; procuraba que las personas que trataban conmigo lo estuviesen, y suplicábalo al Señor; hablaba muchas veces en él.Ansí que, si no fue el año que tengo dicho, en veintiocho ­años que ha que comencé oración, más de los dieciocho ­pasé esta batalla y contienda de tratar con Dios y con el mundo. Los demás, que ahora me quedan por decir­, mudose la causa de la guerra, aunque no ha sido pequeña; mas, con estar, a lo que pienso, en servicio de Dios y con conocimiento de la vanidad que es el mundo, todo sido suave, como diré después.Pues para lo que he tanto contado esto es, como he ya dicho, para que se vea la misericordia de Dios y mi ingratitud; lo otro para que se entienda el gran bien que hace Dios a un alma que la dispone para tener oración con voluntad, aunque no esté tan dispuesta como es menester, y cómo, si en ella persevera, por pecados y tentaciones y caídas de mil maneras que ponga el demonio, en fin tengo por cierto la saca el Señor a puerto de salvación como, a lo que ahora parece, me ha sacado a mí.
Oración
Señor Dios nuestro, que por tu Espíritu has suscitado a santa Teresa de Ávila, para mostrar a tu Iglesia el camino la perfección, concédenos vivir de su doctrina y encien­de en nosotros el deseo de la verdadera santidad. Por nuestro Señor Jesucristo.
Moradas de Santa Teresa
Meditaciones del P.Podestá
(escritos paroquiales del 2005)
clic aquí
SANTA TERESA DE AVILA, MAESTRA DE ORACION

El día 15 celebramos a Santa teresa de Ávila, es por eso que les
comparto un poco de su vida,  una bella oración escrita por ella y
algunos de sus pensamientos, es  una gran  santa del calibre de San
Pablo Apóstol,  reformadora del  cartujo, una mujer espiritual y que
nos dejó una gran enseñanza como  vivir la unión con
Dios. Encomendémonos a su intercesión para que ella nos acerque a
Nuestro Buen Dios.

Teresa de Ávila nace el 28 de marzo de 1515 en Ávila, España, y
muere el 4 de Octubre de 1582 en Alba de Tormes, España.

Teresa de Ávila   es una fecunda  fundadora de conventos e insigne
escritora de la vida  espiritual. Ella fue declarada Santa el 12 de
marzo de 1622. El Papa Pablo VI la proclamó doctora de la Iglesia en
1960.

Santa Teresa de Ávila  es maestra de oración, mística  y doctora de
la Iglesia. Fundó  la Orden de clausura  de las Carmelitas Descalzas
el año 1562 en Ávila, España, asumiendo  los ideales del Carmelo.
Fue ayudada por San  Pedro de Alcántara, renovador de la orden
franciscana. El primer convento de las Carmelitas Descalzas lleva el
nombre de San José y se inicia en 1562. El Papa de la época y el
Obispo de Ávila autorizaron dicha fundación.

En septiembre-octubre de 1567 se encuentra  con el carmelita  Juan
de la Cruz, quien quería entrar a la Cartuja en busca de una vida
más espiritual, pero Santa Teresa de Ávila lo motiva a que renueve
la Orden de los Carmelitas.  En Noviembre de 1568 Juan de la Cruz da
inicio al primer convento de religiosos Carmelitas Descalzos.

Teresa de Ávila funda 17 monasterios de religiosas Camelitas
Descalzas en España. Juan de la Cruz funda 15 conventos de
religiosos Carmelitas Descalzos en España. Tanto Santa Teresa de
Ávila como San Juan de la Cruz son dos grandes místicos que fecundan
la vida espiritual hasta el día de hoy.

 
NADA TE TURBE

Nada te turbe,
Nada te espante
todo se pasa
Dios no se muda
La paciencia
todo lo alcanza
quien a Dios tiene
nada le falta
Sólo Dios basta.


Eleva el pensamiento,
al cielo sube,
por nada te acongojes,
nada te turbe.

A Jesucristo sigue
con pecho grande,
y, venga lo que venga
nada te espante.

¿Ves la gloria del mundo?
es gloria vana;
Nada tiene de estable,
todo se pasa.

Aspira a lo celeste,
que siempre dura;
fiel y rico es promesas,
Dios no se muda.

Ámala cual se merece,
Bondad inmensa;
pero no hay amor fino
sin la paciencia.

Confianza y fe viva
mantenga el alma,
que quien cree y espera
todo lo alcanza.

Del infierno acosado
aunque se viere,
burlará sus furores
quien a Dios tiene.

Vénganle desamparos,
cruces, desgracias;
siendo Dios su tesoro,
nada le falta.

Id, pues, bienes del mundo,
Id, dichas vanas;
aunque todo lo pierda
Sólo Dios basta.

PENSAMIENTOS ESCRITOS POR SANTA TERESA:

1) Nada te turbe, nada te espante, todo se pasa, Dios no se muda. La paciencia todo lo alcanza.
Quien a Dios tiene, nada le falta. Sólo Dios basta.

2) Oración es tratar de amistad estando muchas veces tratando a solas con quien sabemos nos ama.

3) La grandeza de Dios no tiene término.

4) Vivo sin vivir en mí, y de tal manera espero, que muero porque no muero...Vivo en el Señor.

5) Me decidí a seguir aquel camino con todas mis fuerzas.

6) Me encomendé mucho a San José...Dios me ha dado grandes mercedes por medio de este bienaventurado Santo. Cada año en su día le pido una cosa, y siempre la veo cumplida;
si va algo torcida la petición,él la endereza para más bien mío.

7) Amar a Dios y servirle... Amor saca amor.

8) La caridad crece dando y dándose.

9) El Señor no mira tanto la grandeza de las obras como el amor con que se hacen.

10) Si el Señor imprime su amor en nuestros corazones, todo se nos hará más fácil.

11) Si uno persevera, Dios no se niega a nadie.

12) Dios se da a sí a los que lo dejan todo por Él.

13) No dejes nunca la oración. Dejar la oración es perder el camino.

14) Oración es que Dios viva en mí... Sea alabado el Señor que me libró de mí...El Señor nos da la libertad.

15) El cimiento de la oración va fundado en la humildad, y mientras
más se abaja un alma en la oración, más la sube Dios.

16) No tengas miedo. Nos dice Jesús: No tengas miedo, soy yo.

17) Humildad es andar en la verdad.

18) Estáse sola el alma con su Dios.

19) Forcemos a nosotros mismos para estarnos cerca del Señor.

20) Aquellos ratos que estamos en la oración; sea cuan flojamente estés, Dios los tiene en mucho.

21) Señor, ¿qué quieres que haga? .. Soy muy devota de la virtud de la obediencia.

22) El crecimiento del alma no está en pensar mucho, sino en amar mucho.

23) En la cruz está la vida y el consuelo. La cruz es el camino para el cielo. En la Cruz está el Señor.

HOY ES LA FIESTA DE SANTA TERESA DE JESUS

SANTA TERESA DE JESUS

Santa Teresa de Jesus

Su ficha


1515.28.3:
Miércoles de Pasión, nace en Avila, de don Alonso Alvarez de Cepeda y de doña Bea triz de Ahumada.
1522:
Huye con su hermano Rodrigo a "tierra de moros".
1528:
Escnbe un libro de caballería, que quema. Muere su madre y se apega a un primo y a una pariente.
1531:
Es internada en Santa María de Gracia.
1532:
Sale enterma de su internado.
1533:
Declara a su padre la vocación religiosa.
1535.2.11:
Huye de casa y entra en el convento de la Encarnación.
1536.2.11:
Viste el hábito del Carmen.
1537.3.11:
Hace la profesión.
1537:
Otoño: Sale enferma y lee el libro Tercer Abe ded ario.
1539:
Cae gravemente enferma. Pide contesión y queda cuatro días como muerta, pero su padre no deja enterrarla.
1539:
Regresa tullida al convento de la Encarna ción y así permanece tres años.
1542:
Se siente curada por intercesión de San José.
1543.26.12:
Muere su padre y le asiste.
1554:
La vista del Cnsto llagado y la lectura de las Confesiones de San Agustín ayudan a su conversión definitiva.
1556:
Mayo: Desposorio Místico de Santa Teresa.
1557:
Invierno: Pasa por Avía San Francisco de Borja y la aconseja.
1559.29.6:
Su primera visión intelectual de Cristo.
1560:
Transverberación en casa de doña Guio mar Escribe la primera Cuenta de conciencia. Hace voto de obrar lo más perfecto.
1562.7.2:
Pío IV otorga el breve de la fundación de San José de Avila.
1562:
Junio. Concluye el libro de la Vida.
1562.24.8:
Vistieron el hábito las cuatro primeras des calzas y se puso el Santísimo en la Capilla de San José.
1563:
Escribe las Constituciones que aprobará en 1565 Pío IV.
1567:
El Padre general Rubeo se encuentra con Santa Teresa y aprueba lo que ha hecho por la Reforma.
1567.17.4:
Rubeo le da permiso para fundar otros con ventos de monjas.
1567.16.8:
Le permite Rubeo fundar dos conventos de frailes.
1567.28.11:
Empieza la reforma de ¡os Padres con la inauguración de Duruelo.
1569:
Escribe Exclamaciones.
1572:
Septiembre: Escribe el Desafío espiritual.
1573:
Firma y aprueba una copia del Camino de Pedección.
1573.25.8:
Empieza a escribir las Fundaciones.
1574:
Escribe la segunda redacción de Meditacio nes sobre el Cantar de los Cantares.
1577.6.2:
Escribe el Vejamen.
1577.2.6:
Empieza a escribir las Moradas, que caba el 29.11.
1577:
Noche de Navidad: se cayó e hirió el brazo izquierdo, y desde entonces siente la nece sidad de una secretaria y elige a la beata Ana de San Bartolomé.
1582.4.10:
Muere en Alba de Tormes a los 67 años y medio a las nueve de la noche.
1614.24.4:
Beatificada por Pablo V.
1622.12.3:
Canonizada por Gregono XV.
1965.18.8:
Pablo VI la nombra Patrona de los escritores españoles.
1970.27.9:
Pablo VI la nombra la primera mujer Doctora de la Iglesia.

Su vida

Ya está recogida en su ficha. Por otra parte, es tan sumamente rica su vida que es imposible encerrarla en estas breves notas La resumimos en las facetas más importantes como lo recogíamos en nuestra obra -ya agotada- Teresa de Jesús, Recordando un Centenano. Dividíamos la obra en tres partes:
1) Personalidad de Teresa: La estudiamos como: Mujer, Reformandora, Escritora, Doctora y Santa.
2) Doctrina sublime de Teresa: Cantora de Jesucristo; Mariana y Josefina; Hija de la Iglesia; Maestra de Oración; Huerto donde florecieron todas las virtudes.
3) Reconocimiento universal de Teresa: Su culto en la Iglesia; La Santa universal; Puente ecuménico para os separados; Plebiscito universal, Actualidad de su mensaje...
De su rara belleza nos da una descripción gallarda Sor Maria de San José. Dice: "Era esta santa de mediana estatura, antes grande que pequeña. Tuvo en su mocedad fama de muy hermosa y hasta su última edad mostraba serlo. Era un rostró no nada común, sino estraordinario, y de suerte que no se puede decir redondo ni aguileño; los tercios de él iguales, la frente ancha e igual y muy hermosa; las cejas de color rubio oscuro, con poca semejanza de negro, anchas y algo arqueadas; los ojos vivos, negros y redondos, no muy grandes, más bien puestos La nariz redonda y en derecho de los lagrimales para arriba, disminuidas hasta igualar con las cejas, formando un apacible entrecejo...
Era gruesa más que flaca, y en todo bien proporcionada; tenía muy lindas manos, aunque pequeñas; en el rostro, al lado izquierdo, tres lunares... en derecho unos de otros, comenzando desde abajo de la boca el que mayor y otro entre la boca y la nariz y el último en la nariz, más cerca de abajo que de arriba. Era en todo perfecta"
Su fiesta la celebra el Carmelo y toda la Iglesia el 15 de octubre.
Sus obras
Teresa de Jesús, por medio de sus libros ha ayudado a innumerables almas a encontrar el verdadero camino y correr por él hacia la más encumbrada perfección.
Todas sus enseñanzas están basadas en lo que ella ha visto y ha vivido.
He aquí el elenco de las mismas:
Obras Mayores:
1. Autobiografía: La escribe por obediencia para iluminar a sus directores en el periodo más difícil de su vida: 1562-1565.
2. Camino de Pedección: La autobiografía no era para todos El P. Báñez, le manda escriba esta obra. Lo hizo entre 1564-67.
3. Castillo interior: Es su mejor obra. Completa el Camino. Escrita porobedeceral P. Gracián. La escribió del 2 de junio al 29 de noviembre de 1577. Tenía 62 años.
4. Las fundaciones: Escrito en varias etapas. Histórico.
Obras Menores:
1. Relaciones espirituales: 66, sirven para dar a conocer su vida interior a los confesores.
2. Pensamientos sobre el amor de Dios: Un breve tratado sobre el Cantar de los Cantares En 1571 lo presentó al P. Diego Yagúes, O.P., y lo quemó, pero había copias y pudo salvarse.
3. Exclamaciones del alma: 1567. Sentimientos espontáneos, después de la comunión.
4. Constituciones para las Monjas. Son un monumento de experiencia. En 1567 las presentó al P. Rubeo.
5. Modo de visitarlos conventos: Por obediencia al P. Gracián lo escribió entre 1576-1580.
6. Poesías: Sin preocuparse demasiado de rimas. Desahogo del corazón y alegría para las Hermanas.
7. Cartas- Epistolario: Son muchas y muy importantes y tratan de los temas más variados.
8. Avisos y escritos varios: Atribuidos a la Santa y escritos en diversas épocas de su vida.
Su espiritualidad
Entre las estatuas de los más ilustres fundadores de las Ordenes religiosas que ornamentan San Pedro del Vaticano, se encuentra la de la Santa Doctora con este título: "Madre espiritual".
Ella es, sobre todos los demás Maestros, Madre espiritual y Madre de las almas que aspiran a la vida de perfección.
Santa Teresa, con San Juan de la Cruz, son los Maestros insuperables de la espintualidad carmelitana que juntando la experiencia y la doctrina, la teoría y la práctica, la psicología y la metafísica, lograron organizar pertectamente la espiritualidad carmelitana. Entre los dos le dieron una forma acabada. Más descriptiva y analista la santa, más filósofo y sintético el santo, se completan mutuamente.
En ellos la espiritualidad carmelitana se reviste del rigor de ciencia con su unidad, exTensión y méTodo, sin dejar por eso de ser algo hondamente sentido y vivido y a la vez expresado con todo realismo
Pensamiento dominante de todas las obras de la Santa es una afirmación clara y precisa de lo sobrenatural, difícil de encontrar igual, fuera del evangelio y de las cartas paulinas.
Dos son las obras importantes "Camino de Perfección" y "Las Moradas".
La primera más bien ascética y la segunda, que es la pnncipal, más bien mística.
Constituyen las dos juntas un tratado de vida espiritual sencillo y claro por su exposición, completo por su amplitud, sólido por su justeza y fundamentos, amable por su atractivo y sinceridad divino-humana y grandioso por su concepción sublime.
Es de lo mejor y más hermoso, lleno de ese sentido común que es expresión de la más alta y celestial sabiduría desde un punto de vista estrictamente experimental y descriptivo.
La fuerza interior, el secreto, la luz y el alma de Santa Teresa están en esa corriente de ley de amor de Dios, de oración y de deseo del bien, que marcaron para siempre su vida y su aprecian singularmente en sus escritos.
Su lenguaje es el de la mística a la expenencia de las almas contemplativas y especialmente a la suya personal. sobre la cual se apoya efectivamente toda su exposición.
Supo encuadrar tan perfectamente las gracias contemplativas y místicas en el conjunto de la vida espiritual que su enseñanza constituye un verdadero cuerpo de doctrina de la vida contemplativa y es excelente guía para todas las almas de vida interior.
Su mística es además predominantemente cristológica. Tuvo un sentido profundo de la función mediadora de Cristo y recomendó positivamente al alma dedicada a la oración el cultivo del contacto con aquel que en el mundo de las gracias místicas es el camino que conduce al Padre.
Complemento histórico de su doctrina es el "Libro de la vida", encantadora historia de un alma sublime en torno al gran tema de la oración.
El papa Pablo VI al declararla Doctora de la Iglesia, la proclamó maestra preclarísima y lumbrera universal de la Iglesia.

Su estela

Ya en vida arrastraba a cuantos la trataban. El mismo General de la Orden, Juan Bta. Rossi (+1578), escribió a la Priora de Medina:
"Doy infinitas gracias a la Divina Majestad de tanto favor concedido a esta religión por la diligencia y bondad de la nuestra Rvda. Teresa de Jesús. Ella hace más provecho a la Orden que todos los frailes carmelitas de España..."
Llenaría un grueso volumen recoger los elogios que de ella han hecho papas, literatos y toda clase de personas.

Su mensaje


  • que dejemos actuar a Dios en nuestro corazón.
  • que procuremos crecer en amistad con Dios por la oración.
  • que luchemos contra cuanto nos aleja del Señor.
  • que procuremos alcanzar la santidad cueste lo que cueste.

Su oración

Señor, Dios nuestro, que, por tu Espíritu, has suscitado a Santa Teresa para mostrar atu Iglesia el camino de la perfección, concédenos vivir de su doctnna y enciende en nosotros el deseo de la verdadera santidad. Amén.
 Image of floral bouquet
From Los Santos Carmelitas by P. Rafael María López-Melús
 
http://carmelnet.org/chas/santos/teresa3.htm

Quotable Quotes from St. Teresa of Avila

St Teresa of Avila Quotes


Quotable Quotes

Teresa of Avila - Doctor of the Church, Mystic
Collection of Quotes from Saint Teresa of Avila, mystic and doctor of the Roman Catholic Church.  Quotes on humility, courage, pain, trials, prayer, knowing ourselves, God's Will and other topics.  St. Teresa of Avila is one of the most universally beloved teachers of the spiritual life, acclaimed by Catholics, Orthodox, and Protestant Christians alike for the assistance her writings and example provide in growing in intimacy with God the Father, Son, and Holy Spirit.

"All things must come to the soul from its roots, from where it is planted. "

"Be gentle to all and stern with yourself."

"God gave us faculties for our use; each of them will receive its proper reward. Then do not let us try to charm them to sleep, but permit them to do their work until divinely called to something higher."

"Pain is never permanent."

"God has been very good to me, for I never dwell upon anything wrong which a person has done, so as to remember it afterwards. If I do remember it, I always see some other virtue in that person."

"I do not fear Satan half so much as I fear those who fear him."

"Let nothing disturb thee; Let nothing dismay thee; All thing pass; God never changes Patience attains All that it strives for. He who has God finds he lacks nothing: God alone suffices."

"To have courage for whatever comes in life - everything lies in that."

"To reach something good it is very useful to have gone astray, and thus acquire experience."

"We can only learn to know ourselves and do what we can - namely, surrender our will and fulfill God's will in us."

"We shall never learn to know ourselves except by endeavoring to know God; for, beholding His greatness, we realize our own littleness; His purity shows us our foulness; and by meditating upon His humility we find how very far we are from being humble."

"There are more tears shed over answered prayers than over unanswered prayers."

"It is here, my daughters, that love is to be found - not hidden away in corners but in the midst of occasions of sin. And believe me, although we may more often fail and commit small lapses, our gain will be incomparably the greater."

"The tree that is beside the running water is fresher and gives more fruit."

"O my God, what must a soul be like when it is in this state! It longs to be all one tongue with which to praise the Lord. It utters a thousand pious follies, in a continuous endeavor to please Him who thus possesses it."

"Our body has this defect that, the more it is provided care and comforts, the more needs and desires it finds. "

"The feeling remains that God is on the journey, too."

"Praised be the Lord, who has redeemed me from myself."

http://www.crossroadsinitiative.com/library_article/767/St_Teresa_of_Avila_Quotes.html

Today is the feast of SANTA TERESA OF JESUS Virgin and Doctor of the Church

SANTA TERESA OF JESUS 
Virgin and Doctor of the Church
Avila, Spain, 1515 - Alba de Tormes, Spain, October 15, 1582


Founded in 1515, she was a woman of exceptional talents of mind and heart. Running away from home, went to twenty years in the Caramel of Avila, Spain. Take long before you get to what she calls his "conversion, to 39 years. But the meeting with some spiritual directors threw it with great strides towards perfection. Caramel in designing and implementing the reform that took its name. Joined to the highest contemplation busy as a reformer of the Carmelite Order. After the monastery of St. Joseph in Avila, with the authorization of the General Order is dedicated to other foundations and could also extend the reform to the male line. Faithful to the Church, in the spirit of the Council of Trent, contributed to the renewal of the entire ecclesial community. He died Alba de Tormes (Salamanca) in 1582. She was beatified in 1614, was canonized in 1622. Paul VI, in 1970, proclaimed Doctor of the Church. (Future)

Etymology: = Teresa hunter, from the greek, or sweet and strong woman, from the German

Emblem: Giglio

Martyrology: Memorial of Saint Teresa of Jesus, virgin and doctor of the Church in Avila entered the Carmelite Order in Spain and become the mother and mistress of a very strict, directed in his heart a path of spiritual perfection in the guise of a rise in stages of the soul to God for the reform of the Order claimed many hardships, which surpassed always indomitable spirit, he also wrote books imbued with high teaching loads and its deep experience


MEDITATION ...


from "works" of St. Teresa of Jesus, virgin

(Opusc. "The Book of Life," chap. 22.6 to 7.14)
always remember the love of Christ

who as a friend to Jesus Christ and follows a captain so magnanimous as he certainly can endure all things for Jesus it helps and gives strength, is never less than sincere and loves. Indeed, it has always recognized and still see clearly that we can not please God and that he receive great graces, if not by the hands of the most sacred humanity of Christ, in which he said he was pleased.
I've done it many times experience, and he told me the Lord himself. I saw clearly that we through this door, if you want the Supreme Majesty shows us her big secret. We should not seek another way, even if you have reached the summit of contemplation, because this way you are unsure. It is from him, our Lord, we are all good. He will instruct us.
plot his life, it will most perfect model. What can we desire more, when we alongside such a good friend who never abandons us in our sufferings and misfortunes, as do the friends in the world? Blessed is he who loves him for real and always with you! We look at the glorious apostle Paul could not help but always have the name on the lips of Jesus, because he had clearly fixed in his heart. Known the truth, I considered and I have learned that some very contemplative saints, like Francis, Anthony of Padua, Bernard, Catherine of Siena, did not follow another path. We must walk this road with great freedom, abandoning ourselves in God's hands if he wants to build between the principles of his court, we gladly accept this grace.
Whenever then, we think of Christ, let us remember the love that drove him to give us so many graces, and the keen love that God has shown us in giving us a token of his affection with which he follows us: love it question love. So let us strive to take this truth and to arouse to love. If he was doing the Lord's grace, once, in the heart of imparting this love, everything becomes easy and we would do a lot, quick and effortless.


Responsor See Sal 72,27.28; 1 \u200b\u200bCor 6.17

R. Here, you will perish who moves away, Lord. * My good is to be close to God, in Him I put my refuge.
V. who is united to the Lord with him one spirit.
R. My is good to be near God in him I put my refuge.

TE DEUM

We praise you, God, you proclaim the Lord *
.
O eternal Father:
all the earth worships you.

A *
you sing the angels and all the powers of heaven
Holy, Holy, Holy Lord God of *
.

The heavens and the earth *
are full of your glory.
glorious band of apostles *
and white-robed army of martyrs;

unite the voices of the prophets praise you *
the holy Church proclaims your glory,
adore your only Son, *
Holy Spirit Paraclete.

O Christ, King of glory,
eternal Son of the Father,
you were born of the Virgin Mother *
for the salvation of man.

Winner of death, *
you opened to believers the kingdom of heaven.
You are seated at the right hand of God, the Father's glory. * You will
to judge the world at the end of time.

o'er thy children, Lord,
you have redeemed with Your precious blood.

* Make them to your glory in the assembly of saints.

Save your people, Lord,
guide and protect your children.
Every day we bless you *
praise your name forever.

Deign now, Lord,
to keep us without sin.
always be with us Thy mercy: *
we have hoped in you.

mercy on us, Lord, have mercy on us
.
You are our hope, we will not be confused *
forever.


PRAYER O God, that through your Spirit you raised up Saint Teresa of Jesus in the Church to show a new way of perfection, and grant us your faithful, spiritual nourishment of its doctrine and be ignited by a strong desire holiness. Through Christ our Lord. 


 http://emef4rentrohc.blogspot.com/2010/10/ballooning-technique-how-to.html